Vous êtes au resto avec votre amoureux(se), tout baigne dans l’huile d’olive, le vin est grisant, la chair est tendre et soudain il ou elle fait une remarque et c’est la guerre de Cent Ans ! Une pluie acide tombe sur vos deux cœurs et vous ne pouvez pas l’arrêter.
Lorsqu’on ne sait pas comment les aborder, nos conflits sont comme des accidents d’auto : chaotiques, stressants, choquants, douloureux, désespérants !
On se sent victime d’un mauvais sort, on a l’impression qu’il n’y a pas d’issue nulle part, on perd sa vitalité, ses élans, ses espoirs…
Souvent, on entre en guerre, on argumente, on décide de ne plus faire confiance à personne sauf à son poisson rouge, on se transforme en mule ou en p’tit Napoléon, on joue plus, on rit plus, on va leur montrer ce qu’ils nous ont fait, on se fera plus jamais avoir!
Pourquoi ?
Parce qu’on ignore que se couper des autres, c’est se couper du meilleur de soi.
Parce qu’on ne voit pas que nos conflits et nos obstacles sont des portes d’entrée
– vers notre vraie présence, celle qui crée toute la différence
– vers notre cœur et son potentiel amoureux et créateur unique
– vers des possibilités créatrices qui répondent à ce que notre coeur désire
Et parce qu’on ne sait pas qu’il y a des clés pour ouvrir ces portes.
Les 3 comportements culs-de-sac
La 1ère chose à faire pour ouvrir ces portes ?
Laisser aller les 3 comportements culs-de-sac qui vous font tourner en rond dans vos impasses.
Comment ? En vous gardant en réaction contre ce que vous vivez et rencontrez.
Comme je me plais à le répéter à qui veut bien m’entendre : être en réaction nous empêche d’être en création.
Alors les voici, les voilà ces 3 comportements délinquants !
a) se juger, se blâmer, se culpabiliser, se punir ou juger, blâmer, culpabiliser, punir ou bouder l’autre:
exit la vitalité et les ressources insoupçonnées du contact bienveillant avec son expérience présente
b) vouloir prouver qu’on a raison :
exit la curiosité créatrice et la joie de découvrir des possibilités inédites
c) se battre pour avoir le dessus sur l’autre :
exit les richesses et les délices de nos connexions à soi et à l’autre
Ces comportements, si alléchants en apparence, vous gardent coincé dans la dualité victime/bourreau
- ils vous privent de votre liberté, de vos ressources, de vos inspirations.
- ils vous empêchent de découvrir des possibilités qui vous rapprochent de ce que votre cœur désire vivre, recevoir et offrir
- ils vous gardent fermé, crispé, prisonnier dans votre tête et donc enfermé, isolé, loin de la sagesse de votre coeur et votre corps
- ils brouillent votre contact avec la réalité présente et avec le bon, le beau, le nouveau qui peut émerger à partir de là
Ce que vous allez récolter si vous acceptez de rendre vos conflits créateurs en passant de la culture de la séparation réactive à la culture de la connexion créative?
Plus de vitalité, de liberté, d’intimité, d’authenticité, d’amour, de créativité, de joie, de légèreté. C’est pas rien !
La pratique
La prochaine fois que vous vivez un conflit, au lieu de vous apitoyer sur votre sort ou de vouloir jeter un mauvais sort à l’autre, que diriez-vous de vous ouvrir aux ressources insoupçonnées de votre coeur créateur?
Comment?
a) donnez d’abord congé à la part de vous qui veut blâmer, juger, se défendre, se justifier, attaquer, culpabiliser (vous pouvez l’envoyer se reposer dans le Sud sur une plage au sable doux et chaud).
b) prenez une bonne respiration pour vous ouvrir et vous connecter avec bienveillance à ce qui se passe à l’intérieur de vous
c) dites quelques fois en restant attentif ce qui change dans votre corps, votre coeur et votre présence :
– Je laisse aller mon attachement à blâmer, juger, me défendre pour m’ouvrir aux possibilités inespérées qui cherchent à me rejoindre à travers ce conflit.
Ce n’est qu’un début, mais tout un début qui vous permet de voir et d’aborder vos conflits à partir de vos plus belles ressources!
Vous ne réglerez peut-être pas votre conflit en faisant cette première étape, mais la bonne nouvelle c’est que vous allez pouvoir continuer à jouir de la bonne chair et du bon vin en bonne compagnie. La vôtre d’abord et idéalement celle de votre vis-à-vis !
Dans le prochain billet, je vous mettrai au parfum du code secret de nos liens et des questions créatrices à vous poser pour transformer vos adversaires en alliés.
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D’ici là, bonne pratique !
Denise Noël
www.coeurcreateur.com
Merci Denise. Ton billet tombe à point ce matin. J’ai répété à plusieurs reprises: – Je laisse aller mon attachement à blâmer, juger, me défendre pour m’ouvrir aux possibilités inespérées qui cherchent à me rejoindre à travers ce conflit….
Et mes épaules ont relâché… la tension disparue et la présence dans mon corps s’est accrue! Merci!
Tant mieux :)!
Denise