Voici l’article pour Noël de la mère Noël!
Il en a déjà réjoui et inspiré plusieurs, alors je vous l’offre à nouveau avec quelques ajouts.
Il illustre à merveille la voie pour passer de ‘ isolé et jamais assez’ à ‘ensemble et comblé’
« Au secours, Noël s’en vient avec la course aux cadeaux, et tout le tralala!
Trop souvent, on se sent stressés comme des tirebouchons par tout ce qu’on a à faire et par les obligations qu’on s’impose soi-même.
Ou alors, on se sent seul au monde et on n’ose pas aller vers son ami Léo ou sa cousine Léa avec son besoin de contact erk !
On oublie que le plus beau cadeau, c’est d’être ensemble et de vivre des moments où on se touche, s’apprécie et se réjouit mutuellement.
On oublie que cette connexion vivante et amoureuse nous comble plus que les pâtés de ma tante Alma et les patates pilées avec d’la gravy.
On ignore que lorsqu’on s’en prive, on se retrouve en manque, insatisfait, tout seul dans son coin à languir ou à se bourrer la face pour pas le sentir.
Pourtant, on l’a tous déjà vécu:
quand on est ensemble avec cœur, authenticité et simplicité, on accède à un espace plus vaste et plus riche, pour jouer, rire, se découvrir, s’épanouir, se nourrir, se renouveler.
Pas besoin de mots compliqués, ni de coming out songés pour établir cette connexion.
Ça peut être un mot, un geste d’affection, un soutien, un sourire ou une folie partagés, une écoute réelle, l’expression sans flafla de ce qui nous touche, un élan d’appréciation…
Tout est dans le Qui et le Pourquoi ou l’attitude et l’intention: l’intention d’être présents, ouverts, avec bienveillance et curiosité, à soi et à l’autre.
La pratique
D’accord, mais comment on se met en état d’offrir et recevoir ce cadeau ?
Commencez par considérer la qualité de votre présence – votre attention, votre ouverture, votre vitalité, vos élans– comme une richesse intérieure précieuse, à entretenir, à épanouir et à partager pour la plus grande joie de tous (la vôtre itou bien sûr!)
Puis, ouf, alléluia, déboulonnez vos exigences en donnant congé de devoirs à vos super héros et vos « too much » en herbe.
Allégez-vous du besoin d’être parfaits, que le Père Noël soit parfait, que vos proches soient parfaits, que la dinde soit parfaite et que vos cadeaux soient parfaits !
Regardez ensuite si vous êtes prêts à lâcher vos ressentiments passés date et ce qui vous permettrait de le faire.
Rien de pire que le ressentiment pour bouder son plaisir et gâcher la sauce aux atacas!
Et rappelez-vous: nos ressentiments nous empêchent d’embrasser avec coeur nos sentiments et nos besoins et de découvrir des manières inédites d’en prendre soin.
Demandez-vous alors ce que vous pourrez vivre, sentir et exprimer de bon, de beau et de nouveau :
– si vous prenez des vacances de vouloir contrôler, impressionner, changer les autres
– si vous cessez de vouloir répondre aux attentes de tout le monde, pour vous ouvrir à partir de ce que vous êtes et désirez vivre simplement dans le moment
– si vous assumez vos choix en disant oui à vos besoins et non avec courage à ce qui ne vous convient pas, pour sortir du fameux piège Il Faut/Fuck You!
– si vous acceptez que vous avez besoin d’amour et des autres
– si vous vous ouvrez à être surpris par eux, plutôt que de toujours les coincer dans les mêmes projections
– si vous vous laissez surprendre par vous-même, en réagissant d’une manière nouvelle et étonnante à ce qui vous dérange, vous frustre ou vous heurte.
Ça risque de libérer votre vraie présence pour vous permettre de jouir du moment, de voir les autres et les choses avec un regard neuf, de faire votre bonheur et celui de votre entourage.
C’est ce que je vous souhaite pour les Fêtes : le cadeau de votre présence libérée, aussi enjouée qu’amoureuse! Un festin pour les sens et pour le coeur!
Et, si vous vous sentez braves, ajoutez ma pratique des chandelles Elle est toute simple mais elle fait des p’tits miracles.
Et, comme Noël est la fête de la lumière, vous n’aurez même pas l’air cucul! Achetez-vous d’abord des chandelles de gâteau de fête.
Puis, quand quelqu’un vous touche, vous inspire, vous réjouit, vous réconforte, ou vous soutient, offrez-lui une chandelle pour célébrer sa présence dans votre vie et dites-lui en quelques mots ce qu’il vous apporte de bon.
Vous pouvez même en faire un jeu collectif avec vos invités, où chacun une chandelle ou deux à offrir pendant le réveillon.
Vous risquez d’être surpris de voir avec quelle candeur et quel bonheur la plupart des gens reçoivent ces humbles chandelles.
Vous serez étonnés des effets réjouissants et inattendus qu’elles auront aussi sur vous.
Et surtout trainez partout avec vous la pratique du Wow! Enfin! Merci! que je vous ai offerte ici:
www.coeurcreateur.com/une-cure-de-pre-emerveillement-ca-vous-tente/
Vous pouvez la faire en raccourci, ici et là pendant la journée, en disant simplement Wow! Enfin! Merci! avec un p’tit swing de joie dans la voix ou même sur l’air de Jingle Bell, vous m’en reparlerez!
Dites-les jusqu’à ce que vous sentiez l’état de pré-émerveillement allumer un beau circuit de lumières de Noël dans votre esprit et faire fondre votre coeur comme un marshmallow au coin du feu de l’amour.
Donnez-moi de vos nouvelles et passez des belles Fêtes!
P.S. Surveillez vos courriels la semaine prochaine, je vais vous envoyer la clé du ‘Ah! c’est parfait’ chantée!
P.P.S. on en est à la deuxième révision de notre roman qui pour l’instant s’appelle « Le ciel au fond des poubelles » et on compte l’envoyer à quelques éditeurs au début janvier, yé!
Merci Denise! Je vais me fredonner » wow! Enfin! Merci! All the way! » xxx
Bienvenue Geneviève, bonne pratique 🙂
xxx
Merci pour ce beau papier plein d’étincelles, ça m’aide, mais je sens bien que la montagne est plus haute que d’habitude! Peut-être auras-tu fait pencher la balance du côté du »ok ça vaut la peine que je fasse des efforts pour voir plus loin que mes ressentiments »… J’ai quand même de la misère à passer par-dessus les blessures.
Je vais revenir te lire 🙂 autant de fois que ce sera nécessaire pour être convaincue que ça en vaut »la chandelle » hihi!
Et j’ai vraiment très hâte de vous lire les Denise(s) Bonne chance xxx
Bienvenue Nicole et merci de tes commentaires!
C’est intéressant ta remarque:
‘que je fasse des efforts pour voir plus loin que mes ressentiments »… J’ai quand même de la misère à passer par-dessus les blessures.’
En réalité, tu n’as pas besoin de passer par-dessus tes blessures au contraire: ce sont nos ressentiments qui nous empêchent de prendre soin de nos blessures, d’embrasser notre vulnérabilité et de sentir ce qui nous ferait du bien dans telle situation ou avec telle personne.
Denise xxx
Belle suggestion le jeu des chandelles. Merci. J’ai bien hâte de lire Le ciel dans les poubelles. Je vous souhaite de trouver le meilleur éditeur pour vous.
Merci Irène, passe des belles Fêtes allumées :)!