« Abordez votre expérience et votre entourage comme s’ils contenaient un trésor de vie, d’amour et d’inspirations qui vous rapprochera de tout ce qui vous tient à cœur… Restez ouverts et curieux face à ce qui peut émerger de bon, de beau et de nouveau de l’imprévu. »
Le Cœur Créateur
Je reviens d’une semaine d’écriture dans petit village du Massachusetts. Après m’être scotchée sur ma chaise et mis de la crazy glue sous les pieds, j’ai réussi à ne pas m’échapper toutes les dix minutes pour aller me goinfrer de desserts hallucinants au pittoresque café du village en placotant avec les gens et les écrivains du coin.
Un jour pendant la semaine, j’ai ressenti un malaise qui menaçait de m’avaler tout rond comme un aspirateur gobe une poussière. J’avais de la misère à ne pas sombrer dedans.
J’ai commencé par lui dire bienvenue et l’écouter. Il s’est à peine détendu un instant puis est revenu comme un boomerang.
Soudain une illumination ! Tu sais Denise, dans Le Cœur Créateur, on suggère de dire : je me permets de recevoir du bon, du beau et du nouveau de cette situation ou ce malaise.
Pourquoi tu n’essayerais pas ça ?
Ôôôh! Aussitôt que je prononce ces mots pour m’ouvrir à ce qui pourrait émerger de bon de ce marasme récalcitrant, les eaux de la Mer Rouge se séparent devant moi.
En un éclair, je me retrouve de l’autre côté de la rive, saine et sauve: je passe du Snoopy aplati au Snoopy épanoui que j’ai dessinés ci-haut.
Ce prodige spontané m’a donné le goût de regarder de plus près ce qui rend cette simple phrase si renversante qu’elle retourne nos états intérieurs comme des crêpes.
Voilà ce que j’ai découvert.
Elle nous sort d’abord du mental isoloir, ce Tit Jos connaissant qui ne voit pas plus loin que ce qu’il connaît et contrôle déjà et qui ne peut pas se mettre dans la tête que du bon puisse naître du pas bon.
Ensuite, elle proclame haut et fort que nos problèmes ne sont ni des punitions ni des invalidations personnelles, mais une occasion de découverte amoureuse.
Elle court-circuite ainsi nos résistances face à ce qu’on vit maintenant, nous ouvre le cœur et l’esprit et nous permet de lâcher le contrôle sur ce qui va arriver.
Elle transforme du même coup, notre point de vue et notre identité : on n’est plus celui ou celle qui attend à l’hôpital la venue du docteur pour régler ses problèmes, mais plutôt quelqu’un qui attend le Père Noël devant la cheminée pour découvrir ce qu’il va lui apporter de beau.
On ne sait pas ce qu’il nous réserve, s’il va passer par la cheminée ou un trou dans le plancher, mais on vient de changer de tribu, d’univers et d’état intérieur.
Remarquez que ce miracle ne s’est pas fait tout seul, j’y ai mis du mien.
J’étais réellement habitée par l’intention de recevoir du bon, du beau et du nouveau de ce que je vivais maintenant, sans rejeter ou nier pour autant mon malaise.
J’ai donc inspiré profondément pour boire ces mots comme un élixir de vie et en ressentir les effets dans mon corps.
J’étais aussi prête à suivre les inspirations et les élans qui me viendraient ensuite. C’est ce qui m’a amenée à mettre une limite à une situation qui ne me faisait pas de bien.
Alors, si ce prodige ne se produit pas pour vous quand vous dites ces mots, vérifiez donc si vous n’avez pas une autre intention cachée dans les recoins de votre psyché !
Par exemple, rejeter, nier ou cacher ce que vous vivez maintenant, vouloir contrôler le futur ou les autres, prouver que vous avez raison d’être mal, que quelque chose d’aussi simple ne peut pas marcher pour vous ou essayer de rendre l’autre mal .
Ça s’est vu plus d’une fois dans les meilleures familles!
Pendant les deux prochaines semaines, pratiquez-vous à passer de Snoopy 1 à Snoopy 2.
Prenez d’abord le temps de dire bienvenue à ce que vous vivez, ça demeure un incontournable !
Puis, dites avec coeur cette phrase: je me permets de recevoir du bon, du beau et du nouveau de ce que je vis maintenant.
Pour vous faciliter la tâche, voici une clé : voyez votre réalité présente, agréable ou pas, comme l’archet avec lequel le Cœur Créateur (ou la vie si vous préférez) joue sur vos cordes sensibles pour faire émerger des harmonies nouvelles de ce que vous vivez.
J’apprécie beaucoup vos commentaires, vos questions ainsi que le compte-rendu de vos difficultés et vos succès.
Merci à tous ceux qui l’ont fait, ça me permet de préciser des choses importantes pour vous et pour mon prochain livre, comme dans le dernier billet (si vous n’avez pas lu les commentaires, allez-y!)
P.S. N’oubliez pas de lire la nouvelle section FAQ que j’ai ajoutée au-dessus de ma photo souriante.
Bonjour Denise,
Merci pour les conseils. Ça débloque. J’ai ré-écrit à mon patron avec l’intention de me libérer. Disons que j’y suis aller un peu trop fort et qu’il y avait de la colère, de la projection. Dieu merci, c’est un homme ouvert et il m’a reçue. Il était un peu vexé (et je le comprends) des attaques portées contre lui. Et là, pouf, comme par magie, l’abcès a crevé. La petite fille trop sage qui veut toujours plaire à tout le monde, ne pas créer de vague, ne pas avoir besoin de personne en a eu ras-le-bol! Je me suis dit: « j’ai le droit d’exister », je me suis accordée ce droit d’avoir besoin des autres et je l’ai exprimé. C’est devenu tout chaud, tout doux à l’intérieur et des larmes de bien-être ont coulé à flot. Je me suis dit que peu importe la réaction des autres, moi je ne me rejeterais pas. Alors, j’ai réécrit à mon patron, d’un tout autre espace, pour lui avouer mon besoin d’aide et ma vulnérabilité. Je me suis complètement ouvert le coeur pour lui dire à quel point j’avais besoin de lui. J’ai été reçue à 100%. Dans les minutes qui ont suivi, j’ai reçu sa réponse empreinte de compassion et de présence.
À ta suggestion, j’avais fait l’exercice de me poser la question: « Qu’est-ce que ça m’empêche de vivre ou sentir qu’ils ne m’aient pas traitée comme je le désire? » Ce qui est venu, c’est la LIBERTÉ. Libre d’être qui je suis avec toutes mes imperfections. Libre de créer sans avoir peur de ce que les autres vont penser. Libre d’aimer. Libre d’exprimer toutes mes couleurs.
Merci Denise. Une autre étape franchie et ça coûte bon. Je ne connais pas l’issue de tout ça, mais honnêtement, aujourd’hui, ça ne m’intéresse pas de le savoir. Que je reste ou que je parte je veux le faire en paix, pour les bonnes raisons et avec gratitude… et non pas avec ce ressentiment empoisonnant.
XXX
C’est merveilleux Kali!
Je suis tellement contente que tu aies retrouvé ta liberté d’être et que tu te sois ouverte à ta vulnérabilité et ton besoin des autres à travers tes difficultés!
C’est ce que nos ressentiments et nos contrôles nous empêchent de faire, nous empêchant du même coup de nous sentir aimés, soutenus, en paix.
Tu as eu la chance d’avoir affaire à un patron ouvert.
On n’a pas tous cette chance alors on ne peut pas tous faire ce passage en contactant la personne concernée.
Mais ce n’est pas grave, on peut s’en sortir autrement, en exprimant ce qu’on a sur le coeur (à un ami, à soi, en écrivant) dans l’intention de se faire du bien et de rejoindre la part de nous qui est prisonnière de notre ressentiment.
Denise
Voici le mot que j’ai reçu d’une participante. Comme plusieurs d’entre vous semblent coincés dans leurs intentions négatives ou leurs ressentiments,
je vais écrire un billet là-dessus dans 2 semaines. Comme vous voyez vos commentaires m’inspirent et m’influencent.
Bonjour Denise,
je me suis levée ce matin avec un mal de tête, ce qui n’est pas rare. Peut-être une partie de moi qui n’est pas contente de ce que j’ai vécu de bon avec toi hier?
Je me suis donc pris du temps pour écouter ce que ce mal de tête a à me dire. Peut-être une partie de moi qui n’est pas contente de ce que j’ai vécu de bon avec toi hier (nous avons eu une entrevue ensemble)? Est-ce normal que j’aie encore mal à la tête après? Je te fais un récit de ce qui s’est passé.
J’ai d’abord dit la phrase magique, je me permet de découvrir du beau, du bon et du nouveau de ce mal de tête. Puis, pour faire une histoire courte, deux parties de moi se sont exprimées. C’est devenu apparent, comme deux parties qui tirent de leur bord. Un gros aigle en haut à gauche qui veut être au dessus, pis qui refuse de se retrouver comme une petite chose souffrotante au sol. Puis, dans mon plexus, un humain tout enroulé sur lui-même qui veut dormir, se reposer, se détendre. La partie au centre de moi, quand je l’écoute, dans le fond, elle veut de la joie, de la détente, ce que je goûte avec toi quand je m’abandonne. c’est un espace qui me fait du bien. L’aigle, là, ça se complique. Dans cette espace, je veux rester au dessus de tout le monde, jamais descendre. Je l’ai écouté, c’est pas facile. Quand je pense à ce qui est monté en l’écoutant, j’ai mal au coeur, on dirait que c’est n’importe quoi: rester en contact avec mes ressources, toutes, pas juste la douceur et la détente, la force aussi, l’impulsion, le volcanique en moi. Ça fait sens mais en même temps non. Qu’est-ce qui se passe?
J’ai tu manqué une étape? Qu’est-ce qui fait que je ne suis pas bien?
Marie-Claude
Merci de ton mot.
Eh oui, souvent on résiste à ce qui est bon parce que ça nous demande de nous ouvrir et de nous abandonner.
Ce faisant, on perd le dessus et le contrôle auxquels nos vieilles identités s’accrochent sous prétexte de nous protéger.
Je te suggère de laisser s’exprimer la part de toi qui veut rester au-dessus (l’aigle comme tu dis) en disant
avec passion, sans te juger et dans l’intention de te libérer et de te faire du bien:
Noooooon, je ne perdrai pas le dessus, non je ne me sentirai pas comme une petite chose…!!!!!!
Puis laisse monter tout ce qui vient avec ce non.
Ça va libérer toute la vitalité et les ressources qui sont captives de ce non ou de cette résistance.
Ces intentions de rester au-dessus ou en contrôle sont négatives parce qu’elles nous coupent du contact créateur et amoureux avec nous-mêmes et notre entourage
et des possibilités inespérées qui cherchent à naître à chaque instant à travers ces contacts.
Voilà pourquoi on a besoin de les accepter puis de s’en libérer.
Bonne pratique
Denise
Merci Denise,
je vais retourner à l’étape du NON!
; )
bonjour !!!!
J’ai une visite pour ma maison samedi….. à suivre!! Je suis heureuse et ça me fait du bien de m’exprimer sur ce blog… J’avais peur car j’aime mieux m’exprimer verbalement que d’écrire… j’ai fait le saut et je me rends compte que je ne suis pas seule à vivre ce que je vis!!!
Bonne Journée xxxx ….. J’AIME!!!!!!!
Bonjour Denise,
Que ce blogue me fait du bien cette semaine. Je résonne avec plusieurs commentaires… dont ceux de Caroline et la vente de sa maison… ça m’a forcée à me demander pourquoi mon appartement ne se vendait pas… est-ce que je veux vraiment qu’il se vende et passer à autre chose? Oui, et en même temps je résiste. Pourquoi? Parce que je vais devoir admettre qu’au départ l’achat de cet appartement était une erreur. Et tout comme Caroline, en le vendant, je me rapprocherais de mes rêves, des mes idéaux de vie, de mes besoins. Nous avons eu une cinquantaine de visites et 0 offres… et tout le monde trouve l’appartement magnifique. Moi aussi si je vends cet appartement je n’aurai plus à me battre, je nettoie mes finances et je m’approche sérieusement de mes rêves… Merci Caroline.
Merci aussi à Benoît et à son effet boomerang. Je suis en plein là-dedans aussi. Après 17 ans de service auprès de mon employeur, j’ai appris de façon irrespectueuse que mon contrat ne serait pas renouvelé. À 2 semaines d’avis. Le tout s’est déroulé de façon ben ben plate. On me confirme que c’était une décision budgétaire et rien de personnel. J’ai tenté de parler au patron, il ne retourne pas mon message. En plus de perdre mon travail, je n’ai même pas d’espace pour exprimer ce que je vis. Alors je reste avec tout un tas de sentiments multiples…
A) une profonde colère envers ce patron qui ne se donne pas la peine de m’écouter. Une humiliation.
B) de la tristesse d’abandonner en plein milieu le projet sur lequel je travaille depuis 10 mois.
C) une envie de revange, d’envoyer chier tout le monde et de les punir
D) un sentiment d’injustice
E) une insécurité financière
G) une profonde libération de pouvoir finalement passer à autre chose et de créer ce qui me tient vraiment à cœur avec toutes les peurs et les incertitudes qui viennent avec
Je m’apprêtais, lentement et doucement, à faire une transition de carrière… je ne pensais que ça se ferait de façon si inhumaine.
Je n’ai pas assez d’espace à l’intérieur de moi pour gérer tout ce que ça soulève (surtout le ressentiment). Je n’y arrive pas. Ou du moins pas au complet. Dès qu’une émotion forte se pointe, je lui fais de la place, je l’accueille avec le mot « bienvenu »… je me répète que TOUT ce qu’on vit est parfait pour aimer et créer. Et puis, les récriminations repartent. Et on recommence… je m’accueille…. je concentre mon énergie sur le beau, le bon, le créatif. Des intentions cachées, l’égo en beau maudit de perdre le contrôle reprennent le dessus.
Malgré tout, j’essaie vraiment de rester là pour moi et de ne pas me taper dessus. Je me sens hyper vulnérable
Merci Denise, merci groupe
XXXX
Merci Kali de résonner à ce que vivent les autres et de t’en inspirer aussi, ça me fait vraiment plaisir!
Pour ton ressentiment, une fois que tu auras dit Bienvenue à tout ce que tu ressens,
demande-toi une de ces 3 questions (celle qui te parle le plus)
de quoi tu leur en veux le plus ou
qu’est-ce que ça t’empêche de vivre ou de sentir qu’ils t’aient traitée comme ils l’ont fait ou
qu’est-ce que tu pourrais vivre ou sentir s’ils t’avaient traitée comme tu le désires?
Puis observe s’il y a une part de toi qui t’empêche de vivre ou de sentir ce que tu aimerais maintenant et comment elle le fait.
À partir de là demande-toi ce qui te ferait du bien, ce que tu as besoin d’aimer ou de libérer en toi pour te rapprocher de ce que tu désires vivre ou sentir.
Puis suis la trace de ton bien-être…
Denise
P.S Le ressentiment est une manière de ne pas s’ouvrir à sa propre vulnérabilité alors accepte le plus possible d’être vulnérable.
Si tu n’y arrives pas ou si ça ne tient pas la route, lis les pratiques dans le chapitre 7 du Coeur Créateur, tu y trouveras des manières d’exprimer ton ressentiment
qui te feront du bien au lieu de te faire tourner en rond.
bon matin Denise,
Ce matin je me suis levée avec une boule dans la poitrine. J’ai écrit encore le mot bienvenue dans ma main et j’ai fait de la place à cette boule en disant… ce n’est pas de mes affaires… et en lui souhaitant la Bienvenue. je n’en reviens pas de la puissance de ces mots…
Ce qui monté est comment J’AIME… tout ce qui sortait c’était J’aime, J’aime. Je me suis laissé envahir par tout cet amour et je voulais te le partager et te dire merci.
Merci de m’avoir autant aidé.
Merci encore de ta grande générosité…. ma sorcière bien-aimé d’AMOUR!!!!!! XXXXX
Bienvenue Caroline,
je suis tellement heureuse que tu puisses savourer le bon goût de l’amour pur coeur… et que tu prennes plaisir à nous écrire et à faire partie des échanges!
Denise
Salut Denise,
Ben moi, j’en reste au boomerang. De souhaiter la bienvenue au malaise, à la douleur, ça va. Ça fait du bien. Ça permet de respirer. Un moment.
Puis, de dire à haute voix que je suis prêt à recevoir le beau, le bon et le nouveau, ça marche aussi. Mais un moment. Ça me met dans une espèce d’état « sur la brèche », plus un calme résigné, je dirais.
J’avoue que ce qui m’a le plus tapé, c’est ton paragraphe sur les intentions cachées. Elles sont à peu près toutes vraies. Je le sais. J’essaie aussi de les accueillir, mais j’ai ben de la misère à les accepter.
Rejeter ce que je vis maintenant: check. J’ai pas envie de me sentir rejeté. Contrôler le futur: check. J’ai pas envie de vivre un rejet encore plus définitif.
Prouver que j’ai raison d’être mal: c’est tellement automatique, ce que je ressens, que j’ai ben du mal à le voir autrement. Essayer de rendre l’autre mal: peut-être. Mais c’est en me repliant.
Donc, phase 1, OK. Mais à recommencer à intervalles (très) réguliers. Phase 2: oui, mais pas à fond.
Comment?
Merci,
Ben
Merci Benoît de ta question, tu n’es sûrement pas le seul à vivre ça.
Si ton état revient comme un boomerang c’est. comme tu l’as vu toi-même, qu’il y a des intentions contraires à l’oeuvre.
La première chose à faire c’est de les assumer sans se faire de reproches.
Ensuite, si on veut se faire du bien, on doit accepter l’échec de ces vieilles manières d’être et de faire.
C’est là que ça se corse!
Ou on accepte cet échec de bon gré (assez rare)
ou la vie les mets en échec et on est obligés de lâcher prise (non sans ruades, bouderies et grincements de dents)
ou on accepte que ça ne marche pas notre affaire, qu’on n’est pas capable s’en sortir tout seuls et on va chercher de l’aide il y aura quelque ruades aussi mais c’est moins long, moins pénible et pus fructueux en général)
Une fois qu’on accepte cet échec de nos vieilles identités on peut se connecter amoureusement et créativement à ce qu’on vit et y découvrir des possibilités insoupçonnées.
J’espère que ça t’éclaire.
Je ne te dirai pas lâche pas mais plutôt lâche et, si tu n’es pas capable, accepte que tu n’es pas capable et demande de l’aide.
Merci encore de ton mot
Denise
P.S As-tu remarqué le nombre de fois où j’ai écrit les mots ‘accepte’ et ‘échec’? C’est la clé et c’est l’échec le plus fructueux que tu auras dans ta vie, promis!
P.P.S. La seule manière d’essayer de contrôler le rejet des autres, c’est de se rejeter soi-même et c’est deux fois pire!
Allo, Denise,
ce billlet est des plus interressant…
à plus.
Merci Michel!
C’est fou à quel point tout se résume à l’accueil qu’on fait de ce qu’on vit… Cette pratique, de s’ouvrir à recevoir du bon, du beau et du nouveau d’une situation ou d’un malaise change complètement la perception qu’on a de ce qu’on vit et nous place dans un état tellement plus lousse et le fun…
Voilà, c’était un petit moment « prise de conscience » et je voulais juste partager mon émerveillement devant la simplicité et la pureté de ton approche 🙂
Merci d’être celle que tu es et de nous nourrir de ta richesse!
S
Merci Samuel,
je suis contente que tu apprécies cette simplicité qui a l’air de rien mais qui change complètement notre point de vue, notre état intérieur et nos interactions.
Souvent on se prend trop au sérieux et on perd le lousse, comme tu dis, qui est si nécessaire à la création et à l’amour!
Denise
Chère Denise,
Je décide de fermer ma porte de bureau et de faire l’exercice que tu proposes… j’écris le mot BIENVENUE en rouge dans ma main gauche, j’ai appuyé ma main sur ma poitrine et je pose la question Pourquoi est-ce que je ne vends pas ma maison, j’ai des visiteurs et aucune offre d’achat???
Un tsunami d’émotions ….. ce qui sort en premier … tu ne le mérites pas… je ne mérite pas de ralentir, parce que si je vends ma maison, je règle mes dettes et je n’ai plus du tout de problème financier, je peux enfin respirer et commencer à travailler 4 jours semaine. Qu’est-ce-que-je-vais-devenir-si-j’arrête-de-me-battre!!!!! Depuis que je suis jeune que je me bats pour toute sorte de choses, en vendant la maison j’arrête de me battre et je peux profiter de la vie…. Je me suis rendu compte qu’inconsciemment je retiens la maison parce que c’est ma façon de vivre … me battre. En me levant le matin, il me fallait plusieurs clients à rencontrer sinon c’était la panique… HÉ!! J’ai une grosse maison à payer, j’ai des employés à payer, j’ai mes dettes à rembourser et en vendant la maison, plus de dettes… je respire enfin!!!
J’avais tellement d’émotions…..j’ai goûté ce que serait …. la liberté!!!
Merci beaucoup Denise, merci de ta générosité, merci de ta présence, de ton amour pur
Je t’aime!!!!
Caroline xxx
Bienvenue et merci Caroline d’avoir pris le temps de nous faire part de tes expériences et tes découvertes.
Je crois que plusieurs risquent de se reconnaître dans ton ‘je ne le mérite pas’ et ton combat à laisser aller.
Quand tu m’as parlé de cette histoire, tu m’as aussi raconté que tu avais dit la phrase: ‘et ce n’est pas de mes affaires’
avant que des émotions et des réponses émergent, est-ce que je me trompe?
Ton expérience illustre tellement bien cette lutte entre la part de nous qui désire vivre quelque chose et l’autre qui résiste parce qu’elle devra se transformer ou mourir.
Comme je l’écris dans mon prochain livre, pour recevoir et jouir de ce qui nous tient à coeur, il fait accepter de faire le deuil de nos vieilles identités passées date.
Je suis heureuse que tu aies pu savourer ta liberté d’être. À suivre…
Denise xxx
oui oui, j’avais dit aussi -et ce ne n’est pas de mes affaires…
J’étais tellement tannée de ma maison parce qu’elle me brimait la vie; aujourd’hui je veux toujours la vendre, mais je l’aime plus et encore plus prête
à la laisser aller.
merci beaucoup!!
xxx
Allô Denise,
Merci pour ton billet.
J’aimerai partager quelque chose de bon que j’ai vecu mais sans avoir eu une réponse à la question,
‘Qu’est-ce que le pire pour moi dans cette situation’.
Aux anniversaire des employés à la résidence ou
je travaille, ma boss souhaite un joyeux anniversaire
aux employés souvent le jour même.
Elle donne une carte (qui est souvent signé par la plupart des employés) et un cadeau qui vienent d’elle
personnellement. Mais la carte et le cadeau , elle les donnent souvent des mois plus tard.
Mardi, j’arrive au travail et ma boss me demande
de signer 2 cartes pour mes collègues.
(Moi jusq’à cette date je n’avais pas reçu son cadeau avec la carte, mon anniversaire était en juillet)Quelque chose est sorti de moi sans que je l’avais préparé.Je lui réponds, je ne signe plus des cartes qui vont être donné des mois plus tard.
Je continue…Je lui dis :C’est du l’irrespect envers les
personnes. Elle me répond, que ca la touche beaucoup, elle essaye de se justifer, elle avait des
larmes aux yeux.Je sors du bureau.
Par la suite elle me rappelle dans son bureau.
Je lui explique ce que j’avais dit ce n’est pas contre elle ni contre son intention de vouloir souligner les anniversaire. Elle me dit qu’elle avais pensé à ce que j’avais dit. Elle me remercie d’avoir appris
quelque chose avec moi.
Après mon travail en retournant à la maison,
j’ai été fière de moi , je sentais un bien-être.
Pour résumer, l’histoire en quelques mots…
Ma boss, elle promet et elle retient ce qu’elle a promis, longtemps.
Je me demande encore, qu’est-ce qui est le pire pour moi dans cette situation.
Je n’ai pas de réponse.
Kerstin
Merci et bravo Kerstin pour cette belle histoire où ton expression spontanée a ouvert des portes autant pour toi que pour les autres.
Pour découvrir ce qui est le pire pour toi, tu n’as qu’à te demander ce qui t’a motivée à lui dire que tu ne signerais pas cette carte.
Tu devais sentir un malaise et si tu lui dis bienvenue et le laisses se préciser tu sauras ce qui est le pire pour toi là-dedans.
Si tu veux aller un peu plus loin dans ton exploration et ton ouverture, tu pourrais profiter de cette interaction pour découvrir s’il y a une place en toi qui te fait attendre comme ta boss l’a fait.
Tu pourrais embrasser ce que tu vis face à ça puis voir ce qui émergerait de beau, de bon et de nouveau pour toi si tu cessais de te mettre en attente dans tous les domaines de ta vie.
Déjà tu en as un bel aperçu avec ce qui s’est passé pour toi avec ta boss…
Bonne exploration!
Denise
Merci Denise pour ta réponse, ça m’éclaire.
Voici un commentaire de Marie-Claude, elle me l’a envoyé par courriel et m’a donné la permission de le publier ici.
Bonjour Denise,
merci pour le billet, il est comme souvent, rafraîchissant et inspirant. Voici comment je l’ai utilisé.
Hier, en marchant sur la montagne, j’ai senti un malaise diffus et je me suis dit la phrase magique: Je laisse du beau, du bon et du nouveau (je résiste un peu au mot « nouveau », mon mental dit: ben voyons, il me semble que c’est restreignant, tout à coup que ça veut te dire quelque chose de pas nouveau!). Je reste présente au malaise, juste la présence ça goûte bon. Pis, pas de changement. Alors, je me suis dit que j’allais relire ton billet.
Le malaise revient aujourd’hui, je relis donc ton billet. Je réalise que même si je sais intellectuellement que mes malaises sont des trésors à découvrir, je ne suis pas convaincue. Dans les faits, mes malaises sont source de crainte que tout va s’arrêter, que je vais tomber malade, je les perçois comme des ennemis à éviter à tout prix, à régler le plus vite possible! Je les hais! Je le dis et wow, il y a de l’énergie là!! Ça me fait chier de me faire arrêter dans ma trajectoire (ça ressemble à mon mental contrôlant ça…).
Je m’assis donc avec l’intention de changer mon regard pour quelque chose de plus curieux et bienveillant comme tu me suggères si souvent (je fini par laisser entrer tes mots et tes intentions bienveillantes après tout ce temps, vaut mieux tard que jamais…). Je souhaite la bienvenue à mon malaise (un anneau, mal de coeur au niveau de l’estomac), et je dis tout haut que je laisse émerger du bon, du beau et du nouveau de ce malaise. Et là, ça monté, en plusieurs parties. Un écoeurement, une bouillasse que je projetais sur quelqu’un et que je ressentais en moi, du mépris, j’étais fâchée après quelqu’un, après ses jugements, ses peurs qui le figent, j’ai l’impression qu’il n’est plus qu’une copie de lui même et que je n’ai pas accès à lui vraiment, je marche sur des oeufs, il marche sur des oeufs et c’est rempli de charges. Une bouillasse bouillante et vermiculante. Je réitère mon intention de laisser émerger du beau… je me demande, c’est quoi le pire dans tout ça. C’est de me retrouver seule, déconnectée de l’extérieur, je me sens comme un vieux papier défréchi et friable… Puis ça monte, je veux reste vivante, poreuse à l’amour intérieur et extérieur! Et là, ça fond en moi, je me détend et c’est chaud et doux. Mmmmhhhh!
Ça fait du bien. Et là, je l’ai écrit sur un grand papier que j’ai mis dans le salon pour m’en rappeler dans les prochains jours.
Question pour toi: il n’y avait pas d’action précise comme toi (mettre tes limites dans une situation pas confortable) ou Eugénie dans les commentaires (s’investir avec ses amis). Est-ce parce que je manque une étape ou parce que parfois, c’est comme ça, sans action précise?
Marie-Claude xx
Merci Marie-Claude de nous offrir ainsi les étapes de ton parcours intérieur, c’est précieux.
Plusieurs risquent de se reconnaître dans ce qui se passe en toi quand tu veux entrer en contact avec ce que tu vis pour y découvrir du bon, du beau et du nouveau.
Et comme on a souvent de la misère à se voir aller, c’est plus facile à travers quelqu’un d’autre.
Pour ce qui est de tes réticences à utiliser le mot ‘nouveau’, je te rassure: comme dans tout ce qu’on vit et rencontre il y a une possibilité amoureuse et créatrice, il y a toujours quelque chose de nouveau qui cherche à émerger dans nos expériences: une nouvelle manière d’être, de s’exprimer, d’aborder les choses, un nouvel élan, une inspiration, une vérité occultée, un geste différent.
Ensuite, c’est important que tu aies pu reconnaître que même si tu es d’accord dans ta tête avec le fait qu’il y a un trésor caché dans tout ce qu’on vit, une part de toi n’y croyait pas et résistait à ce que tu ressentais dans le moment.
Je vois que tu t’es rappelée de te poser la question qui nous permet de saisir et d’approfondir ce qu’on vit: c’est quoi le pire pour moi là-dedans?
Et c’est là que tu as pu découvrir non seulement le noeud de ce qui te fait souffrir dans cette relation mais aussi, en bonus, ce qui te ferait du bien!
Quelle bonne idée de mettre un papier dans le salon avec ton intention toute fraîche dessus!
Et pour terminer, non tu n,as pas toujours besoin d’avoir une action précise à faire dans le monde extérieur pour compléter ce processus, souvent le pas qu’on a à faire est simplement un changement de regard, d’attitude ce qui fait que la prochaine fois que tu verras cette personne, tu seras différente et tu interagiras différemment avec elle.
Voilà!
Comme tu vois ça valait la peine que tu me fasses parvenir ton mot!
Je suis heureuse de pouvoir m’appuyer sur vos expériences pour éclairer certains points, c’est la meilleure manière de répondre à vos besoins réels.
Merci, Denise
Merci Denise pour ma nouvelle moto : passer du Snoopy 1 au au Snoopy 2! Ce matin, la vie m’a servi une belle occasion de le faire. Ça parait pas, mais la bouderie, ça écrapoutit, aplatit, ‘aflatit ‘son Snoopy!
Je crois qu’on devrait adopter Snoopy comme mascotte, rien de mieux pour ne pas se prendre trop au sérieux et pour sortir des bouderies qui nous ‘aflatissent’ comme tu dis!
Merci Denise
Allô Denise,
C’est ce matin que Snoopy vient à la rescousse via toi et le Coeur Créateur!
J’ai une peine d’amitié… comme une peine d’amour, mais avec une amie de longue date. Je ne comprenais ses silences des derniers mois. Après avoir osé lui demander ce qui se passait, afin de rester ouverte, elle m’a répondue que notre amitié ne la nourrissait plus. Sans plus de détails. Ça m’a fait de la peine. Un deuil à faire.
J’ai relu ton message Denise et je me suis dit: » je me permets de recevoir du bon, du beau et du nouveau de cette situation ou ce malaise. »
Ensuite, j’ai continué à suivre ton mode d’emploi et j’ai proclamé haut et fort que mes problèmes ne sont ni des punitions ni des invalidations personnelles, mais une occasion de découverte amoureuse.
Ce que j’ai découvert… que je manquais parfois d’appréciation pour mes amies. Ce que je vais rectifier dès aujourd’hui puisque je passe l’après-midi avec une grande amie qui vient de loin. Les amies, ce sont des cadeaux!
merci Denise XXX
Bravo pour ton courage et ton authenticité Eugénie, c’est un tout un passage en trois mouvement que tu as fait là!
Ce n’est pas évident de reconnaître une de nos failles sans se taper dessus mais ça enlève de la pression et ça agrandit le coeur.
Je vois que la phrase: nos problèmes ne sont ni des punitions ni des invalidations personnelles mais… t’a aidé à le faire, tant mieux.
Merci
Denise
Tiens donc. Petit matin d’épaules coincées, de tiraillements dans le dos… et v’là t’y pas un billet de Denise. Que je lis comme on savoure un bonbon, avec un sourire en coin qui fait oui oui encore.
Et v’lan. Un paragraphe que je ne comprends pas. Mes yeux le parcourent mais ma tête ne l’entend pas. J’ai mis quatre fois avant qu’il ne se fasse un petit chemin entre mes deux oreilles.
Me voilà de quoi méditer pour la journée. Non. Pour la semaine!
« Par exemple, (…) vouloir contrôler le futur ou les autres, (…). »
Merci Denise.
Merci Lucie de tes réactions généreuses à ce billet, autant à ce qui fait du bien qu’à ce qui accroche.
Si jamais tu as des questions sur le paragraphe qui t’échappe fais moi-signe, je peux peut-être préciser certaines choses qui aideraient à mieux le saisir.
Ou peut-être a-t-il simplement besoin d’un peu de temps pour faire son chemin jusqu’à toi.
Bonne réflexion- méditation!
Denise