C’est ensemble que ça peut se passer!
Je suis encore habitée par le week-end d’Improrelations. Ça a été touchant, renversant, hilarant, brassant, délicieux et libérateur.
À la fin, je me sentais comblée et allumée comme un bébé qu’on a allaité, bercé, cajolé, fait jouer et rire. À entendre plusieurs participants, je n’étais pas la seule.
Les pratiques et les mouvements du Cœur Créateur nous ont plongés, tête première, dans les harmonies de DJ Allegro : ensemble, on est passés de raisins secs et isolés à juteux et en grappe. Tout un passage!
Un atelier d’Improrelations c’est plein de choses à la fois. Une aventure et une création collectives. Un happening de l’être. Un bouillon alchimique qui transforme nos noirceurs en or. Une source de découvertes et de rires libérateurs. Une course au trésor où on trouve des réserves de vitalité, d’amour et d’inspiration dans les endroits les plus inattendus, malfamés ou décriés de nos psychés. Un lieu de rencontres révélatrices et de revirements inespérés. Un espace où la tendresse la plus délicieuse s’allie à la vérité la plus vivifiante pour établir des liens forts et colorés comme la vie.
Je suis toujours aussi émerveillée par le courage de ceux qui s’ouvrent et nous offrent leurs couleurs et saveurs uniques comme des jujubes.
À mesure qu’ils embrassent ce qu’ils sont et qu’ils découvrent ce qui naît de beau, bon, nouveau de cette bise, leurs jujubes deviennent de plus en plus colorés et juteux.
On est alors portés, transportés par l’amour nourrissant et ravigotant qui émerge parmi nous. Il fait tomber nos murs, fondre nos paralysies, éclore notre pressence.
La recette? Tout recevoir comme un présent et à tout offrir comme un don pour découvrir des possibilités créatrices et amoureuses dans tout.
Pour nous le rappeler, j’ai demandé aux gens d’apporter une bague qui symbolise leur intention d’aborder tout ce qu’ils vivent comme étant parfait pour aimer et créer. À tour de rôle, on l’a tournée et retournée dans notre doigt et la magie a opéré.
Nos improvisations chantées sur fond de maracas nous ont permis de créer ensemble en pratiquant en direct les trois sauts du Cœur Créateur : dans l’instant vibrant, dans l’inconnu si inspirant et dans le champ fertile de nos interactions.
Quel bonheur de voir chacun jouer et s’exprimer en toute liberté, sans filtres et sans paravents, avec amour, humour et fantaisie.
Plusieurs en ont profité pour s’alléger du besoin d’être les plusss too much et donc, de se sentir au fond d’eux les plusss poches.
Plus besoin de se coller des étiquettes ronflantes ou dégonflantes, de se tirer à quatre épingles pour parader dans le regard des autres ou de mettre aux poubelles les aspects peu reluisants de soi. Ouf! Merveilleux pour l’estime de soi!
Mais, l’essentiel dans tout ça, c’est qu’on a accepté d’avoir besoin les uns des autres!
Comme je le répète dans Le Cœur Créateur, pour découvrir et libérer le meilleur de soi, il faut s’ouvrir et se connecter aux autres. Pourquoi? Parce qu’il y a des endroits qu’on ne peut ouvrir et des mondes qu’on ne peut découvrir en bulle fermée.
C’est là qu’on résiste le plus et qu’on se fait le plus de peurs, pourtant c’est là que c’est le plus délicieux et que ça libère le plus.
Je continuerai sur cette belle lancée et ce sujet si hot lundi prochain. En attendant, voici une pratique adaptée du Cœur Créateur.
Lorsque vous vous sentez coincés, troublés ou malheureux, c’est que vous êtes emprisonnés dans votre bulle. Ouvrez-vous et faites les yeux doux à une personne ou à un élément de votre entourage.
Percevez-les comme des messagers d’une possibilité inespérée qui répond à ce qui vous tient à cœur. Interagissez avec eux en conséquence.
Peut-être aurez-vous envie de les écouter avec cœur, de les découvrir sous un angle neuf, d’être plus authentiques et de leur révéler votre vérité vibrante, de leur montrer l’importance qu’ils ont dans votre vie, de leur exprimer votre tendresse?
Observez l’impact sur vous et sur l’autre. Si vous le faites sincèrement, vous serez étonnés de voir à quel point ça vous fait du bien et à eux aussi.
Ah oui! En disant à mes participants que je songeais à publier sur mon blogue une fois par semaine au lieu de deux, j’ai eu la surprise de les entendre me dire que ça faisait leur affaire à eux aussi parce qu’ils avaient besoin de plus de temps pour ingérer et absorber les billets que je vous envoie.
De mon côté, je réalise que je ne croyais pas écrire chaque fois des billets aussi consistants. Mais, ça a l’air que j’ai un penchant pour le substantiel même s’il est agrémenté de légèreté.
Ça me prend plus de temps que prévu alors, dorénavant, je publierai un billet par semaine, le lundi!
Chère Christie,
j’aime beaucoup ta phrase qui parle de ta peine: « comme si elle voulait qu’on se donne la main pour faire un bout de chemin ensemble! »
Je suis vraiment contdente que les improrelations t’aident à rejoindre ce que tu vis dans ton corps et à te laisser rejoindre par tes enfants et leur besoin d’amour.
Surtout que ton souper devait être délicieux, ça aurait été dommage de gâcher la sauce comme ça!
Chère Denise,
En relisant ton dernier billet ce midi, je me suis rappelée comment j’ai été touché lorsque tu nous a parlé de ton livre…avec tant de vérité et d’authenticité durant la fin de semaine!
J’ai compris aussi un peu plus comment entrer en moi pour écouter mon corps, ma peine,et puis la suivre comme si elle voulait qu’on se donne la main pour faire un bout de chemin ensemble.
Je peux mettre ces mots maintenant parce que c’est ce que j’ai été capable de faire ce matin, après l’évènement d’hier soir.
Le cadeau: Reconnaître et accepter le besoin d’amour de mes enfants! OUFFF…
Plus de colère ou de ressentiment.
Dire que cela aurait pu gâcher notre souper familiale de ce soir.
Merci pour ton authenticité de cette fin de semaine d’improrelations!
Christie