Savez-vous une des raisons pour lesquelles j’aime d’amour mon roman “Le pâté chinois de la création pure laine”?
C’est qu’à travers lui, j’ai retrouvé la joie de laisser libre cours à ma folle du logis alors que je craignais ne pas pouvoir fabriquer une histoire..
Chaque scène inventée m’a prise par surprise, réjouie et ravie comme si je recevais un cadeau de Noël.
Je me sentais illuminée 🙂 comme mon petit-fils Elliot (un punk précoce comme vous pouvez voir:)) que vous voyez ci-haut.
Une fois branchée avec coeur aux personnages, et donc en amour avec eux, (leurs tempéraments, désirs, quêtes, résistances, peurs), l’inspiration déboulait et je courais derrière.
Je me sentais aussi libre et transportée que le cheval de la scène du 2ème chapitre du roman:
“La vision d’un cheval sauvage gambadant allègrement dans des champs gorgés de soleil, de couleurs et d’odeurs, qu’il faisait naitre à mesure qu’il avançait…”
Est-ce que ça fait émerger en vous des moments où vous avez ressenti ou vécu cette sensation d’être dans le flot et de VOLER.
C’est-à-dire d’être traversé par un courant de vie, d’amour, d’inspirations, unique à vous, qui vous porte et vous transporte?
Si oui, dans quelles circonstances? Lors d’une création, une interaction, une méditation, dans la nature…?
Il y a quelques jours j’ai réalisé avec émotion pourquoi je m’étais coupée du bonheur de laisser libre cours à mon imaginaire: l’imagination de maman, qui a eu des épisodes de maladie mentale, la rendait malade. Pour ne pas sombrer avec elle dans son monde je devais garder le phare du réel allumé.
À travers la création de “Le pâté chinois de la création pure laine” j’ai retrouvé un brin d’enfance insouciante et magique.
Le fait que je pratique le pré-émerveillement (Wow!Enfin!Merci!) tous les jours y est aussi pour quelque chose.
Ça me touche de vous l’écrire…
Bien sûr il y a d’autres raisons pourquoi j’aime d’amour ce roman et il y a des moments où j’ai dû ‘bûcher’, au niveau de la structure surtout.
La prochaine fois je vais vous parler du personnage de Marie: comment elle s’est imposée à moi (je n’aurais jamais choisi de moi-même une telle icône) et pourquoi elle a un tel langage.
Bref, comment la fluidité et faire avec ce que la vie nous présente sont des aptitudes essentielles pour la création de sa vie, de sont art, de ses rêves, de ses relations.
Et si vous avez des questions par rapport à mon processus créateur, ne vous gênez pas!
P.S la 4ème clé celle du « Ôôôh » est enfin arrivée elle est parfaite pour compléter cette petite histoire de création 🙂
Vous pouvez l’écouter en cliquant ici:
P.S. Si vous n’avez pas lu les 1er et 2ème chapitres de « Le Ciel au fond des poubelles », il est encore temps, il n’est jamais trop tard pour bien faire :).
www.coeurcreateur.com/mon-roman
Oh que j’aime ta clé du Oôôh!
J’aime : « Faire les yeux doux ». J’ai souri tout le long. Elle fait du bien. Elle me réchauffe en cette journée plus froide )! Et les voix à la fin et surtout la toute dernière, que c’est beau, doux et bon. Merci !!!
Yé pour les yeux doux! Bienvenue Marie :)!
Denise
C’est si bon ton « J’aime d’amour mon roman ». Ça me touche à chaque fois que je le lis ou t’entends le dire. Et comment tu aimes tes personnages avec tout ce qu’ils sont et que ça fait débouler ton inspiration :)! Y’a un courant vivant que je sens en te lisant. Ça m’inspire pour mon travail. L’importance de me brancher avec cœur, d’aimer les personnes avec qui je suis en relation. Quand j’y arrive, j’ai remarqué que je devenais plus calme intérieurement, que je me sentais plus branchée même si je ne sais pas trop ce qui va se passer.
« Est-ce que ça fait émerger en vous des moments où vous avez ressenti ou vécu cette sensation d’être dans le flot et de VOLER. C’est-à-dire d’être traversé par un courant de vie, d’amour, d’inspirations, unique à vous, qui vous porte et vous transporte? »
C’est tout nouveau et encore aux premiers balbutiements mais j’ai senti avec un de mes clients en coaching la semaine dernière qu’on a eu une connexion et dans cette connexion il y avait de l’inspiration pis une énergie plus vivante dans mon corps et ça circulait entre nous. Les bonnes idées sont venues d’elles-mêmes. J’étais éblouitonnée au boutte!!! Pas habituée à ça : dans le corps, pas une affaire de tête qui force et qui cherche. J’ai senti de la joie et j’étais émue et curieusement comme gênée.
« Pour ne pas sombrer avec elle dans son monde je devais garder le phare du réel allumé. À travers la création de “Le Ciel au fond des poubelles” j’ai retrouvé un brin d’enfance insouciante et magique. »
C’est très touchant de lire ce passage. Merci de le partager. C’est grand et beau tes enseignements et tes pratiques. On est ben chanceux!!!
Merci Marie, je suis contente que la possibilité de te brancher sur ton coeur t’inspire pour ton travail:)
« Quand j’y arrive, j’ai remarqué que je devenais plus calme intérieurement, que je me sentais plus branchée même si je ne sais pas trop ce qui va se passer.’
Tout à fait la connexion nous sort de notre tête et nous dépose dans la sagesse du coeur et du corps comme tu l’as vu avec un de tes clients.
« Pas habituée à ça : dans le corps, pas une affaire de tête qui force et qui cherche. J’ai senti de la joie et j’étais émue et curieusement comme gênée. »
On y prend goût rapidement 🙂
Denise
Je me rappelle avoir vécu quelques moments d’être dans le flot comme ça. (Surtout depuis qu’on travaille ensemble ;)) En création musicale et parfois en interaction. Pour moi y’a toujours une excitation d’enfant qui vient avec, une joie libre, un genre de chatouillis dans le ventre!!
Ça m’inspire ton billet Denise.
Cet amour que tu as pour tes personnages qui fait éclater ton inspiration, tellement que tu dois courir après!! haha!! Ça me donne le goût! Oui ça me donne le goût d’appliquer ça à ma musique. Je me rends compte que je cherche souvent une genre de finalité plutôt que de tomber en amour avec une suite d’accords ou une série de mots… Me laisser surprendre plutôt que de contrôler… faire avec ce que la vie me présente. Mmmh… belle exploration à venir en perspective!! :))
J’ai envie de me faire prendre par surprise et faire la même face que ton petit Elliot!!
J’ai hâte d’en lire pluss sur comment ce personnage de Marie s’est imposé à toi. Je suis curieux!
Merci JF! je suis contente que ça t’inspire et te donne le goût d’appliquer ça à ta musique.
« Je me rends compte que je cherche souvent une genre de finalité plutôt que de tomber en amour avec une suite d’accords ou une série de mots… Me laisser surprendre plutôt que de contrôler… »
Oui, comme une course aux trésors guidée par l’amour, c’est tellement plus joyeux que d’essayer de contrôler ce que ça va donner :)!
Ça peut aider de voir sa créativité comme une ou un amoureux(se) et de la courtiser en l’appréciant et lui donnant son meilleur, sans exiger qu’elle réponde ou se comporte comme on veut.
Dans le roman, Marie dans sa recette de pâté chinois de la création pure laine en parle à sa façon.
Bonne pratique!
Denise
Je ferme mes yeux après l’avoir lu Denise et de belles images et sensations émergent dans mon corps. À travers le cheval qui gambade je sens un élan de liberté et un douce brise chaude. Tu me ramènes dans des instants, encore trop rares, ou je peux m’abandonner au flot de la vie plutôt que d’y résister ou de vouloir le contrôler. L’un de ces moments, c’est la façon dont la vie m’a menée à dénicher cet appartement que nous habitons maintenant. En suivant simplement le flot qui était présent et en mettant de côté mes oeillères contraignantes habituelles, nous nous retrouvons dans un endroit qui fait le bonheur de chacun. Ce matin en me levant, j’étais remplie de gratitude en regardant notre « home, sweet home ».
Je suis touchée par le bout de ton enfance que tu nous partages et le lien que tu fais avec ton roman et comment tu as pu retrouver un brin de ton enfance insouciante et magique. C’est joyeux! Et je trouve ça beau et inspirant ta façon d’aimer profondément tes personnages même si ils ne sont pas parfaits!
Merci Denise
p.s. il est trop chou ton petit-fils!
Bienvenue Eugénie!
« À travers le cheval qui gambade je sens un élan de liberté et un douce brise chaude. »
:)!
« En suivant simplement le flot qui était présent et en mettant de côté mes oeillères contraignantes habituelles, nous nous retrouvons dans un endroit qui fait le bonheur de chacun. »
C’est un bel exemple où l’amour des tiens a dû aussi jouer un rôle pour t’amener à mettre de côté tes oeillères.
« Ce matin en me levant, j’étais remplie de gratitude en regardant notre « home, sweet home ». »
C’est un beau feeling qui fait chaud au coeur.
« le lien que tu fais avec ton roman et comment tu as pu retrouver un brin de ton enfance insouciante et magique. »
Je n’aurais jamais pu imaginer que mon roman me ferait retrouver ce bonheur d’imaginer et de jouer comme une enfant, c’est un cadeau inespéré :).
Mon petit-fils Elliot je dois me retenir de ne pas le manger tout rond!!!
Denise
Merci Denise, ça m’a surprise de découvrir ce lien avec mon histoire personnelle.
Je suis contente que la clé chantée du Ôôôh! te fasse ce bel effet.
C’est vrai qu’Elliot la chante déjà à sa manière, l’émerveillement est sa nourriture quotidienne comme tous les enfants.
C’est tellement vital et précieux cette capacité de s’émerveiller, ça donne des ailes à nos coeurs, nos vies, nos créations, nos relations
Ça vaut la peine de la cultiver.
Accepter de ne pas savoir d’avance et de ne pas l’avoir -l’affaire ou le contrôle- ça lui laisse une belle place dans nos vies!
Denise
C’est inspirant Denise.
Je sens une belle invitation en te lisant pour ma propre vie. De me laisser tomber en amour dans mon écriture. Des personnages que je créer.
Oh que je sens de l’amour la dedans quand je te lis. C’est comme une porte qui s’ouvre pour moi à mon tour. Les possibilités que je me prive de pouvoir vivre avec eux. Au lieu d’essayer de trouver la meilleure « affaire » à écrire.
C’est vraiment un abandon à cet amour que cette histoire que tu nous partages. Dans sa totalité. Comme la fiction et le réel se nourrit autour de toi.
Ça me touche. Je dis un gros merci Denise. Ça allume une joie dans mon corps.
Je laisse ça se déposer en moi ce matin…..
Mmm… tomber en amour dans ton écriture et de tes personnages. Ben oui, avec l’amour tout goûte meilleur et comme tu verras dans le prochain chapitre de Le Ciel au fond des poubelles’, les mots deviennent alors des élixirs, des smoothies qui font roucouler, pétiller, fleurir la vie.
« Les possibilités que je me prive de pouvoir vivre avec eux. Au lieu d’essayer de trouver la meilleure « affaire » à écrire. »
Tout à fait Gian, l’inspiration vient de et par la connexion!
« C’est vraiment un abandon à cet amour que cette histoire que tu nous partages. Dans sa totalité. Comme la fiction et le réel se nourrit autour de toi. »
Yessss:)!
Bonne création dans la joie!
Denise
C’est émouvant pour moi aussi Denise de te voir relier l’histoire de ton roman à ton enfance. Ta folle du logis a maintenant pris la clé des champs et le large, pour ton plus grand bonheur… et le nôtre!
Ta clé du Oôôh est magnifique (on dirait que ton petit punk Elliot la chante déjà!) . Elle tombe pile pour moi, ce matin, ton invitation à faire les yeux doux pour apprivoiser le mystère, c’est l’heure du conte de fées, adieu le cassage de tête! Ça fait deux fois que j’écoute ton impro finale sans mots… la grâce de ces sons pleins et habités me rentre dedans, Mon doux qu’il est doux ce tout dernier ôh…