Quand j’suis pas toute là j’m’ennuie!
Encore une fois, je me suis fait attraper dans le détour par le Cœur Créateur!
L’autre jour, je pratiquais devant une amie ce que j’allais dire pour ma conférence de mercredi prochain sur le Cœur Créateur.
Je débute normalement (hum, danger!) en parlant sur le sujet qui me passionne : comment découvrir des possibilités amoureuses et créatrices dans tout pour la plus grande joie de tous.
Dès les premières phrases, je m’ennuie moi-même! Si je n’avais pas été debout, je me serais sûrement endormie.
J’enjambe mon ennui et continue en changeant un peu mes mots, mes gestes. Peine perdue, c’est plate et replate: aucun pep dans la foulée de mes mots, aucun pétillant dans mon corps vibrato, aucun accord bienheureux avec mon entourage!
Anne, ô ma sœur Anne ne vois-tu venir à l’horizon mon flot vibrant sur son cheval blanc? Ben non ma Denise, que du plat à perte de vue!
Mon amie ne semble pas s’emmerder comme moi, mais comme je suis engagée à être vivante et allumée pour donner ma pleine présence, je me secoue : t’es pas toute là Denise, quelque chose cloche!
Je fais une petite halte : comme tout est parfait pour aimer et créer pourquoi ne pas embrasser mon ennui comme un allié! Une possibilité inespérée et juteuse doit bien s’y cacher.
Sans crier gare, une inspiration jaillit de mon bel ennui! Pourquoi ne pas chanter comme je le fais avec mes participants? Je pourrais découvrir une nouvelle de piste comme ça arrive si souvent avec eux.
Je commence donc à chanter les paroles de ma conférence. Bingo! Les signes de l’état de découverte amoureuse arrivent au galop : je me sens vivante, allumée, connectée.
Je réalise soudain ce que ça veut dire : ah non, j’peux pas croire qu’il faut que je chante ma conférence pour être vibrante et faire vibrer mon monde. Pas encore une affaire folle et épeurante à faire!
J’ai déjà chanté pendant une conférence mais jamais une conférence, en improvisant à mesure la mélodie et le tempo. Pas pareil pan toute!
Mais, chaque fois que j’arrête de chanter, je me sens comme un 7up décalotté qui dort sur le comptoir depuis une semaine. Et, quand je recommence, la vie, le plaisir et l’inspiration sont au rendez-vous. Y’a pas à dire il faut que je chante!
Avez-vous remarqué ce que j’ai fait pour participer à cette culbute du Cœur Créateur?
Primo, je me suis avoué la vérité sur ce que je vivais même si ça me déstabilisait et que j’aurais préféré l’ignorer.
Secundo, je me suis arrêtée pour faire les yeux doux à ce qui se passait en moi sans savoir si ça allait porter fruit ou quelle sorte de fruit ça donnerait.
Tertio, je suis restée ouverte et curieuse jusqu’à ce qu’une intuition me branche sur mon flot de vie et d’inspiration et sur mon entourage.
Quatro, J’AI OBÉI à mon intuition!!!
Et, tout le long, j’ai dû faire attention de ne pas être entourloupée par mon mental isoloir avec ses voyons donc, ses beuh, ses y’a rien là, ses bououh, ses wobec et ses hein?!!
Savez-vous ce qui m’a permis de le faire? Eh oui, mon engagement : mon intention d’être vibrante et allumée et donc d’offrir le meilleur de moi, à laquelle j’ai juré fidélité il y a belle lurette et qui me le rend au centuple, comme dans ce cas-ci.
Voilà pourquoi je chanterai une bonne part de ma conférence sur le Cœur Créateur. Quand? Mercredi le 9 février à 19 h. Où? À la librairie Biosfaire sur St-Denis. Il ne reste que 3 places. Si vous voulez venir, réservez à 514-985-2467 ou biosfaire@gmail.com.
Espérons que ça créera de nouvelles harmonies pour l’auditoire, en faisant pénétrer les ondes de mes mots dans leur corps vibrato et pas seulement dans leur ciboulot!
Êtes-vous prêts à m’emboîter le pas dans cette belle aventure créatrice et amoureuse?
Alors, faites une des pratiques fantaisistes que je vous ai déjà proposées, devant laquelle votre mental isoloir fait la moue. Quelle intention vous permettra de la faire?
– Écrivez le mot bienvenue dans vos mains et, en inspirant et en expirant profondément, toucher les endroits en vous ou autour de vous qui ont besoin d’être accueillis pour s’épanouir.
– Faites une danse avec des cœurs dessinés sous vos pieds, sur une musique qui vous fait fondre, en vous laissant guider par ce que ces cœurs cherchent à exprimer à travers vous.
– Ou suivez simplement une impulsion folle, un élan vibrant qui vous titille, au lieu de l’ignorer ou lui résister.
La preuve de ma transformation? Regardez la photo d’en haut puis celle qui suit! Ça vaut la peine que je prenne un risque, êtes vous d’accord?
Merci Denise tu me fais du bien. J’aime arriver au bureau me faire un café et lire l’inspiration du jeudi. Tu me fais rire et réfléchir. Ça me sert aussi de référence.
Merci!!
Merci, j’aime bien l’idée de t’apporter un croissant pour l’esprit et le coeur le matin!
C’est vrai que s’avouer ce qu’on vit fait toute la différence ! J’ai souvent tendance à sauter cette étape. Je veux tu suite tu suite tu suite trouver une solution au « problème ». Ce qui fait que je suis comme un canard qui agite ses pattes sous l’eau, mais qui a peine à respirer. Et plus rien n’est clair. Quand je prends le temps de mariner un peu dans mon malaise, les solutions arrivent plutôt comme des inspirations. Naturellement. Et je respire. C’est déjà ça !
J’y serai demain. J’ai hâte !
P.S. En passant, moi je trouve la photo du chien endormi plutôt inspirante ! Il a l’air tellement bien, tellement détendu, abandonné. Il doit avoir le sommeil allumé !
J’aime ton image du petit canard qui pédale sans prendre le temps de respirer.
Quand on passe par-dessus ce qu’on vit c’est ça qu’on vit!
C’est vrai qu’il a l’air détendu ce chien endormi…
alors j’adopte sa détente et son abandon et je laisse de côté l’endormitoire.
À demain!
Oh ! Yes ! Les choyés qui vont assister à ta conférence ! Tu es tellement radieuse, allumée sur cette photo.
La semaine dernière durant une entrevue avec une personne qui avait l’énergie très basse la chanson que j’entendais à la messe quand j’étais petite, « Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde… » avec voix nasillarde, m’est venue à l’esprit. Sur le coup je me suis dit que je ne pouvais quand même pas chanter ça à mon client. Mais j’ai pensé à toi et à cette belle vitalité qui jaillit quand j’écoute mes élans et finalement je l’ai chantée… Ce que l’on a rit ! Après quelques instants où il m’en a voulu de ne pas prendre au sérieux ses doléances, son énergie s’est allumée.
Amuse toi bien mercredi !!!
Oh yé, yé,yé, la chanson qui jaillit spontanément de nos interactions allume des heureux, attention c’est contagieux!
Bravo pour avoir osé suivre cet élan si peu orthodoxe mais si libérateur!