« J’ai donc préféré m’ouvrir à tout ce que cette situation et ce besoin soulevaient chez moi. J’ai en même temps lâché prise sur ce qui pouvait le combler, à quelle heure et de quelle manière.»
Le Cœur Créateur p 118
Cette ouverture et cet abandon ont fait apparaître dans ma vie une possibilité inespérée. Une possibilité que je n’aurais jamais pu imaginer (et vous non plus !), dans ma p’tite bulle fermée.
Oui mais, pourquoi s’ouvrir à tout ce qu’une situation soulève en nous, me direz-vous, surtout quand elle nous fait souffrir ?
Eh bien, parce que l’ouverture fait des miracles dans nos vies cher(e)s vous !
Elle libère notre présence amoureuse créatrice et la connecte avec ce qui se passe en nous et autour de nous d’une manière qui nous comble et nous allume.
C’est la connexion la plus fructueuse et la moins couteuse à notre disposition, 24 h sur 24 !
Elle nous permet de jouir de ce qui nous arrive de bon et de faire du bon avec ce qui nous arrive de moins bon.
De laisser entrer l’amour dans nos vies.
D’offrir et d’obtenir du soutien avec bonheur.
De recevoir des inspirations créatrices de tout et de tous.
De découvrir de nouvelles avenues dans ce qui nous frustre ou nous heurte.
D’exprimer notre vérité sans vouloir avoir raison.
De mettre nos limites avec coeur et d’exprimer nos besoins sans faire de reproches.
Si vous avez remarqué, la fermeture crée tout le contraire. Elle coupe le contact avec nous-même, nos ressources naturelles et les richesses de notre entourage.
D’accord, mais pourquoi lâcher prise sur ce qui va combler nos besoins et répondre à nos désirs ? Et sur quand et comment ça va arriver ?
Parce que s’agripper à une forme, un moment ou une voie à sens unique, nous crispe et nous ferme. Cette rigidité nous empêche de saisir les opportunités et les inspirations qui se présentent à nous sous toutes sortes de formes.
Alors, pendant les deux prochaines semaines, que diriez-vous de vous ouvrir et vous abandonner à ce qui cherche à émerger de beau, de bon et de nouveau à travers vos besoins ou vos désirs frustrés ?
Comment ? En faisant la pratique suivante lorsqu’un de vos désirs ou besoins est ignoré ou rejeté.
Dans un premier temps, recevez avec coeur tout ce que vous vivez face à ce rejet, cet échec ou cette déception.
Pour y parvenir, je vous suggère fortement d’écrire le mot Bienvenue dans votre main ou au moins de l’imaginer.
Puis, demandez-vous
– qu’est-ce qui est le pire pour moi dans cette situation, qu’est-ce que ça soulève ou touche en moi ?
Mettez votre main à l’endroit dans votre corps où vous sentez un malaise en disant Bienvenue à tout ce qui monte en vous suite à ce contact bienveillant.
Ne sous-estimez pas ce geste si simple et concret. Chaque jour, je le vois faire des merveilles avec les gens que j’accompagne.
Une fois cet accueil complété, lâchez prise et ajoutez :
– ce n’est pas de mes affaires comment ou quand ça va venir.
Dernièrement, des artistes avec lesquelles je travaille m’ont dit à quel point cette phrase les rendait libres et inspirés dans leurs improvisations et leur jeu.
Lâchez ensuite prise. Sur la forme, le moment, le chemin que va prendre la réalisation de ce qui vous tient à coeur.
Soyez prêts à danser avec l’imprévu, tout en continuant à chérir votre besoin ou votre rêve.
Que ça prenne un jour, un mois ou un an avant que vous voyez votre rêve en chair et en os, vous serez arrimé amoureusement à lui, curieux, ouverts et confiants.
C’est que, grâce à votre ouverture et votre abandon, vous avez changé d’identité : vous êtes passés de l’ego, rétréci aux lavages de cerveau répétés de votre mental isoloir, au grands espaces amoureux et créateurs du Cœur Créateur.
Si vous avez des questions ou des difficultés, n’hésitez pas à me les envoyer, j’y répondrai aussitôt que je le peux.
Allez au début de la page 118 du Cœur Créateur et vous découvrirez ce que cette ouverture et cet abandon ont provoqué dans ma vie !
Hier soir, j’ai eu de la misère à m’endormir moi qui habituellement m’endort très vite. J’étais furieuse après quelqu’un. Furieuse aussi que ça m’empêche de dormir!
Je me suis levée pour aller lire un de tes billets pour trouver du soutien et j’ai lu celui-ci qui tombait pile. Je me suis assise et après avoir dit mon intention de trouver du beau, du bon et du nouveau de cette impasse, j’ai exprimé ma colère (à voix basse pour pas réveiller mon chum…) pis là, une sensation diffuse c’est présenté sur mon côté droit. J’y ai mis ma main-bienvenue et oh! quelle chaleur! Mmmhh, déjà c’était bon. Puis, je suis restée à l’écoute et à un moment donné, pouf, c’est venu, un lien avec une autre situation du même genre où tu m’avais dit: « T’es fâchée parce qu’il n’y pas moyen de gagner dans cette situation là. » Oui, c’était ça! Quel soulagement. Pas moyen de gagner, j’abdique. Je coule en moi, et je me suis finalement endormie, apaisée…
Merci Denise pour ton soutien. xxx
Bonjour Denise,
Je te reviens sur ce désir de l’autre jour que j’avais envisagé de lâcher s’il n’était pas « jubilatoire». J’avais fait la pratique proposée : dire ce n’est pas de mes affaires quand et comment il va se concrétiser, ni même s’il doit se réaliser un jour. Tu suggérais ensuite de rester ouverte pour recevoir des inspirations de partout et de nulle part… Eh! bien, deux semaines plus tard, alors que je n’y pensais plus du tout, une personne m’a dit quelque chose et j’ai tout de suite tilté en reconnaissant une piste de réponse à ma question… Sans le savoir, elle venait de me donner une nouvelle manière de réaliser mon rêve qui correspond davantage à ce que je suis. J’étais ébahie. J’ai eu la sensation que ses paroles tombaient dans une terre accueillante, ramollie et ameublie par ton exercice. Sans lui, elles n’auraient sans doute eu aucun écho en moi. Merci de m’aider à recevoir la vie autrement. Tout en me relevant les manches pour faire ce que j’ai à faire, je me demande toujours maintenant d’où et de qui me viendra le prochain tilt!
Quelle belle histoire, merci Denise! J’aime l’image de la terre ramollie qui est prête à recevoir les traces des filons inespérés qui se présentent.
Nos vies deviennent captivantes quand on s’ouvre de cette manière, une aventure à poursuivre…
Denise
bonjour Denise, J’apprécie beaucoup que tu sois là!!
Tu me fais du bien à chaque fois. La vie va tellement vite, je suis souvent dans un tourbillon, mais quand je vois ton nom sur mon écran, je m’offre mon moment d’amour. Je prends le temps…. Merci beaucoup!!!
Bienvenue Line, je suis heureuse d’être l’occasion de ta pause d’amour!
Denise
Merci Denise d’avoir pensé à nous au milieu de tes écritures.
Ton blogue m’a aidée à me rapprocher d’un de mes rêves. J’aime que je puisse le chérir tout en lâchant ma crispation sur le comment-ça-se-fait que-ça-arrive pas.
J’aime aussi la phrase: « ce n’est pas de mes affaires comment ou quand ça va venir.» Mais je me demande si on peut aller jusqu’à : ce n’est pas de mes affaires si ça doit ou non venir? Est-ce que parfois on ne rêve pas en couleurs?
Autrement dit, as-tu reçu une réponse incroyable à ton besoin de la p.118 parce qu’il était sincère, vrai et juste?
Bonne fin de séjour!
Merci c’est une bonne question qui nourrit l’écriture de mon livre Denise!
Je dirais d’abord que c’est ce qui motive notre rêve ou notre besoin qui fait la différence.
Selon nos motivations, on a soit un désir compensatoire soit un désir jubilatoire (juste et vrai comme tu dis).
Si je désire quelque chose pour me venger d’une humiliation, d’une déception, d’un échec ou pour prouver ma valeur aux yeux des autres, je risque de l’obtenir quand même, mais ça ne sera jamais satisfaisant parce que c’est pour compenser un manque ou un besoin que je ne suis pas prête à embrasser.
Alors. je ne pourrai pas m’en réjouir réellement et y goûter quand ça va arriver.
Plusieurs personnes qui me consultent reçoivent ce qu’ils désirent mais après un ‘high’ de courte durée, ils paniquent parce qu’ils ont peur de le perdre, ils croient qu’ils ne sont pas à la hauteur ou ils lui trouvent des défauts et restent insatisfaits.
Nos aspirations et nos besoins jubilatoires eux finissent toujours pas voir le jour si on suit les étapes nécessaires à leur réalisation.
Par jubilatoire, je veux dire ce qu’on désire par amour, pour la joie gratuite de s’épanouir, de créer, d’offrir le meilleur de soi.
Alors, si tu dis ‘ce n’est pas de mes affaires si mon rêve se réalise ou non’, tu lâches prise seulement sur la forme qui, selon toi, répondra à ton voeu et non sur son essence.
Pour découvrir l’essence de ton désir, demande-toi: si mon rêve se réalise qu’est-ce que ça va me permettre d’être, de vivre, de sentir ou d’exprimer…
J’espère que ça répond à ta question sinon ne te gêne pas pour me le dire.
P.S. En fait, comme je suis en train de l’écrire dans mon livre, le but de ces rêves qui nous tourmentent, nous échappent ou nous déçoivent, c’est de nous faire changer d’identité, car on ne pourra les réaliser, ou en jouir s’ils se réalisent, tant qu’on n’aura pas changé Qui en nous les veut et Pourquoi.
Merci Denise. C’est tellement éclairant la distinction que tu fais entre besoins compensatoires et désirs jubilatoires!
Merci Denise,
Ça vient à point. Je suis dans un Starbuck à Calgary et je vient de faire l’exercice… Ça marche!
Tes petits mots aux grandes idées me font du bien. Merci.
Wow, je suis heureuse de savoir que mes petits mots aux grandes idées (j’aime ton expression) marchent jusqu’à Calgary, Pierre!
Merci
« D’exprimer notre vérité sans vouloir avoir raison. »
J’adore cette phrase. C’est certainement une clé de ma liberté. « Sans vouloir avoir raison », en laissant tomber les rôles, les « patterns », les ce-qu’il-faut-dire, les ce-qu’il-faudrait-faire, peu importe les impressions qu’auront les autres, parce que c’est moi…
Mes épaules se relèvent et s’ouvrent, juste d’y penser.
Quel beau début de journée!
Merci d’être passée nous faire un coucou. On est toujours là…
x
Tu as tellement raison Lucie ;0)!
Vouloir avoir raison est un esclavage consenti et une grande source de conflit autant avec soi qu’avec les autres.
Tes épaules allégées risquent de s’envoler avec toi vers la chaleur du coeur, c’est merveilleux pour passer l’automne…
Heureuse que tu sois toujours là!
« il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous… »
…c’est avec cette citation que j’accueille votre billet chère Denise, car depuis quelques jours j’étais à chercher comment reprendre contact par mon coeur créateur pour entendre davantage le brouhaha intérieur que fait un espoir que je porte .
J’avais déjà replongé dans votre livre pour nourrir ma réflexion et mes actions mais disons que ce billet vient éclairer davantage ma lanterne et lui donne plus de puissance éclairante.
Il n’y a donc pas de hasard si votre missive arrive jusqu’à moi ce matin…
Merci
Merci de ces commentaires Artemo!
Je suis toujours heureuse de savoir ce qui marche ou ne marche pas quand je vous suggère des clés ou des pratiques.
Bonne route à votre espoir!