« On ne peut pas être sur un pied de guerre permanent et laisser entrer le bonheur en même temps »
Jean Barbe
Être sur un pied de guerre, c’est en vouloir aux autres de nous avoir fait du mal. Pour continuer à leur en vouloir, il faut continuer à être mal, quand même!
Il faut se fermer à eux aussi. Vous n’avez qu’à penser à un moment où vous boudiez pour le réaliser. Se fermer aux autres c’est fermer la porte à ce qu’on a de plus beau, de plus tendre, de plus libre et… au bonheur.
Impossible alors de s’ouvrir à la magie de la découverte, de s’abandonner à l’amour ou de goûter à la joie gratuite. Pas question : ils pourraient faire tomber nos remparts et nos ressentiments et on sentirait notre vulnérabilité!
C’est ce qu’on veut éviter à tout prix.
Pourtant, c’est seulement quand on accepte notre vulnérabilité qu’on peut laisser entrer le bonheur et y goûter.
Lorsque vous en voulez à mort à quelqu’un ou à une situation, demandez-vous :
— Qu’est-ce que j’ai besoin d’embrasser chez moi et d’exprimer pour ne plus avoir de ressentiment envers cette personne ou cet événement ?
Ouvrez-vous à ce qui monte en vous en réponse à cette question. Recevez-le, écoutez-le, et exprimez-le si vous en sentez le besoin.
Ou encore, demandez-vous ce que vous auriez besoin d’embrasser en vous pour vous ouvrir à recevoir ce que vous lui reprochez de ne pas vous offrir.
J’ai aussi l’élan de te remercier Francis.
Ton partage me touche, ouf!
C’est pour moi un exemple concret de ce que propose Denise; embrasser en moi ce que j’attends, et dans mon cas, ce que j’exige de l’extérieur.
Juste un mot pour remercier Francis de nous partager cette tranche de vie. Ça m’a rejoint pour une histoire, que dis-je… toute une vie avec ma mère et que j’aime bien dire que tout est réglé, pardonné et blablabla mais au fond de moi, je rencontre encore cette peine.
Voilà, ça me touche…et me permet d’aller encore plus à ma rencontre!
Merci Francis
Merci Denise, ça me fait toujours sortir de ma tête et descendre dans mon coeur de te lire. Merci ça me fait du bien. J’adore les photos …
Tant mieux Line, c’est excatement ce que je souhaite vous permettre de vivre en écrivant ces billets!
Que vous vous retrouviez dans votre coeur et votre corps vibrato.
À ce moment-là notre mental nous épanouit au lieu de nous couper les racines et les ailes…
Merci encore Denise,
Ton écrit tombe à point ce matin. Ça ne pourrait tomber mieux. Pour continuer mon histoire avec l’article précédent, j’ai finalement contacté mon père hier. À mon grand étonnement, ce fut l’inverse de mes attentes qui se passa. Par conclusion mon père m’a officiellement renié. Je suis un garçon indigne de lui et sa famille et que je n’avais plus besoin de l’appeler dorénavant. Un côté de moi fut bon débarras. Va te faire voir et je passe les commentaires les plus ignobles et libérateurs que cela a suscités en moi. Ce fut à la fois stressant et m’a aussi donné une dose d’adrénaline d’affronter ce géant qui a hanté ma vie. Merci pour les deux questions que tu nous suggères. J’ai besoin d’embrasser et d’assumer avec amour et respect ma différence. De prendre se risque, je commence à voir combien de temps j’ai pu perdre dans ma vie à courir après cet amour impossible. Disons que j’aurais besoin d’un débreafing quand même histoire de m’assurer que je ne suis pas en train de me faire un tour de passe-passe. Merci encore.
Désolée que ton père ait réagit ainsi et bravo pour ton courage d’être vrai.
Si tu restes ouvert, et que tu embrasses tout ce que ça soulève en toi (ta rage comme ta peine etc ) tu pourras t’aimer et te libérer comme jamais.
On s’en reparle et merci de nous faire part de ton expérience même si elle est douloureuse et brassante.